"racaille", il disait !...
PHOTOS SUR LE VIF ...D'UN AMATEUR NON ECLAIRE...
" On ne se souvient pas des jours, on se souvIent des instants " Cesare PAVESE
"racaille", il disait !...
Des fois qu'on ait envie de le sniffer ou de se faire un shampooing !...
Infantilisation ou crétinisation du peuple ?
"Sans l'autorité d'un seul, il y aurait la lumière, il y aurait la vérité, il y aurait la justice. L'autorité d'un seul, c'est un crime."
(Louise Michel / 1830-1905 / Extrait d'une Plaidoirie - 22 Juin 1883)
Lu dans la presse ce dimanche...
A quand l'organisation d'un grand PETATHON ?!...
Aujourd'hui, pas de photo !...juste un texte que j'aime ...
TU SERAS UN HOMME MON FILS.
Rudyard Kipling
( Traduction de Jules Castier, 1949)
Si tu peux rester calme alors que,sur ta route,
Un chacun perd la tête, et met le blâme en toi;
Si tu gardes confiance alors que chacun doute,
Mais sans leur en vouloir de leur manquer de foi;
Si l'attente, pour toi, ne cause trop de peine,
Si , entendant mentir,toi-même tu ne mens,
Ou si, haï, tu ignores la haine,
Sans avoir l'air trop bon, ni parler trop sagement;
Si tu rêves, - sans faire des rêves ton pilastre;
Si tu penses, - sans faire de penser toute leçon;
Si tu sais rencontrer Triomphe ou bien Désastre,
Et traiter ces trompeurs de la même façon;
Si tu peux supporter tes vérités bien nettes
tordues par des coquins pour mieux duper les sots,
Ou voir tout ce qui fut ton but brisé en miettes,
Et te baisser, pour prendre et trier les morceaux;
Si tu peux faire un tas de tous tes gains suprêmes
Et risquer à pile ou face, - en un seul coup -
Et perdre - et repartir comme à tes débuts même,
Sans murmurer un mot de ta perte au va-tout;
Si tu forces ton coeur, tes nerfs, et ton jarret
A servir à tes fins malgré leur abandon,
Et que tu tiennes bon quand tout va à l'arrêt,
Hormis la Volonté qui ordonne: " Tiens bon !"
Si tu vas dans la foule sans orgueil à tout rompre,
Ou frayes avec les rois sans te croire un héros;
Si l'ami ni l'ennemi ne peuvent te corrompre;
si tout homme, pour toi, compte, mais nul par trop;
Si tu sais bien remplir chaque minute implacable
De soixante secondes de chemins accomplis,
A toi sera le Terre et son bien délectable,
Et, - bien mieux - tu seras un Homme, mon fils.
Chanson créee par le "comité de résistance" des ménagéres de Ferriéres (Nord) en août 1911, en réponse à une hausse importante du prix du beurre.
L'INTERNATIONALE DU BEURRE
(sur l'air de l'Internationale)
Refrain
" En avant camarades
Les amis tous debouts !
Sans peur ni tapage (bis)
Nous voulons l'beurre à 15 sous ! (bis) "
1er couplet
Debout chaque mére de famille
Debout et soyons tous unis
Marchons pour braver la misére
Que les fermiers viennent mettre dans le pays
Si un jour nous avons la victoire
Nous montrerons à nos maris chéris
Que toutes les femmes ont défendu
Pour la vie de leurs pauvres petits.
2 ème couplet
Demain au marché des grandes villes
Toutes, femmes, nous nous réunirons
Pour protester avec furie
Sur le prix du beurre en cette saison
Nous avons assez de souffrance
Sans augmenter le beurre et le lait
Car demain toutes les femmes de France
Nous le ferons vendre au rabais.
3 ème couplet
Aujourd'hui la vie est chère
En augmentant toutes les denrées
Nous sommes assez dans la misére
Sachez que cela ne peut durer
Allons, messieurs, diminuez vos produits
Pour le peuple, pour l'Humanité
Et vous aurez tous bien agi
Pour satisfaire les ouvriers.
Les lignes ci-dessous ne sortent pas du cerveau d'un humoriste, elles sont extraites du cours professé en 1872 par un Ingénieur en chef des Ponts en chaussées et directeur de l'exploitation des chemins de fer de l'Est, et publiée dans un ouvrage intitulé: "le chemin de fer pendant la guerre de 1870-71"
Une commission nationale ayant prié les compagnies d'examiner si, dans une circonstance particuliére, dans une gare dépourvue d'appareils de chauffage, il serait possible de faire rapidement le café à la troupe, elles ont eu l'idée de demander à la chaudiére de la locomotive la chaleur nécessaire ....
voici le mode d'emploi:
" prendre un récipient de cent-cinquante litres au moins dans lequel on placera le sucre, le café et l'eau, à raison de quarante-deux centilitres par ration de vingt-quatre grammes de café et trente et un grammes cinq centigrammes de sucre.
" au moyen d'un tube en cuivre de 0m.12 de diamétre, adapté au manométre d'une locomotive, faire arriver un jet de vapeur dans le récipient, le tube s'engageant fortement dans l'eau de manière à agiter tout le liquide.
" l'opération est arrêtée lorsque la vapeur ne se dissout plus, ce qui est indiqué par une évaporation rapide à la surface.
"Cinq minutes environ par cent litres d'eau suffisent pour atteindre le degré d'ébullition. Laisser reposer, et au besoin hâter le précipité du marc par une légére addition d'eau froide. Couvrir le récipient.
" Un robinet dont la grosseur est en rapport avec les dimensions du vase et pouvant, dans tous les cas, assurer une distribution rapide, est placé à la partie inférieure, à une hauteur qui laisse au-dessous de lui le marc qui est à peu prés de dix litres pour cent litres de café.
" le café est fait avant l'arrivée de la troupe, la distribution devant commencer sans retard. si le nombre des récipients était insuffisant, du café serait fait à l'avance et réchauffé au besoin, soit au moyen d'un jet de vapeur, soit en mélangeant celui qui serait froid avec le dernier fait.
" Les récipients sont fournis par l'administration militaire, le tube en cuivre par les compagnies de chemin de fer"
L'expérience fut plusieurs fois répétée devant les généraux de la commission. On fit le café pour la troupe dans un temps extrêmement court, et la mesure fut jugée assez utile pour devenir l'objet d'une instruction aux troupes. Mais cette instruction eut le sort des travaux de nombreuses commissions, elle fut oubliée ...